Pourquoi réaliser et exploiter ma veille est un acte naturel de gestion de mon « entreprise de formation » ?

Veille en formation

Et si réaliser ma veille s’avérait aussi nécessaire et incontournable pour piloter mon organisation que n’importe quel autre acte de gestion courante de mon entreprise ?

Quel chef d’entreprise manquerait à ses obligations comptables ou au suivi de sa trésorerie sachant que cette absence de vigilance exposerait sa structure à des risques majeurs et que sans ces indicateurs de gestion, il pourrait prendre des décisions déconnectées de sa réalité ?

Cela paraît évident, aucun.

« Qui manque de connaissance est sans cesse à la merci du changement » nous enseignait Rémi Belleau, poète du 16e siècle, avec sagesse et clairvoyance. Cet enjeu de connaissance s’avère plus que jamais d’actualité.

Nous l’avons vécu et expérimenté durant la crise sanitaire, notamment lors du premier confinement.

Les entreprises qui ont su s’adapter avec le plus d’agilité sont celles qui avaient déjà réfléchi et interrogé leurs pratiques sociales et professionnelles en amont de cette crise.

Nous ne savons pas encore quels changements de paradigmes issus de ces moments d’incertitudes vont s’installer durablement. Mais on peut d’ores et déjà observer que certains salariés, qui ont goûté au télétravail dans des conditions favorables, n’ont pas envie de revenir au tout présentiel.

 

Pour être attractives et fidéliser les profils, les entreprises ont fort à faire.

Les enjeux de recrutement, d’attractivité, d’onboarding, de transmission intergénérationnelle des connaissances, de mutation des métiers, et d’incrémentation durable des compétences sont autant de sujets que les entreprises ont à porter.

Il y en a bien d’autres car je crois qu’il faudra également faire plus qu’effleurer les thématiques environnementales, de RSE ou en tous cas d’impact positif sur la société, pour fidéliser les jeunes générations.

 

L’univers de la formation est un reflet naturel de ce monde en pleine mutation.

On le sait, d’ici 10 ans, 50% des emplois seront profondément transformés.

Certaines études soulignent même que 85% des métiers à l’horizon de 2030 n’existent pas encore.

A l’heure où l’on nous parle de Métaverse, de réalité virtuelle, d’intelligence artificielle, de mobile learning, d’adaptative learning, de deep learning, de machine learning, etc., il est inenvisageable de ne pas faire au moins acte de recherche et de connaissance.

Cette connaissance étayée, variée, réfléchie, permettra aux dirigeants de prendre les décisions qui s’imposent pour transformer leur organisation, et parmi ces décisions vient le choix crucial des formations dispensées à leurs équipes.
Le choix de leurs thématiques, de leurs modalités, des pédagogies qui y sont associées et donc le choix du prestataire de formation parmi tous les acteurs qui la dispensent. 

La formation finalement choisie doit permettre :

  • D’accroître les connaissances et compétences des salariés à la vitesse des changements et des évolutions des postes de travail
  • De maintenir leur engagement au sein de la structure
  • De les rendre capables de se projeter, de gagner en confiance
  • Et bien sûr, elle doit permettre de reconnaître l’acquisition de ces compétences pour les mettre en œuvre.

Voyez-vous ici une parenté avec ce que le référentiel Qualiopi exige des prestataires qui prétendent à la certification ?

  • Démontrer qu’ils ont bien défini les objectifs opérationnels et évaluables de leurs formations (ind. 5),
  • Démontrer comment ils maintiennent l’engagement des apprenants tout au long de leur parcours (ind. 12) en répondant à leurs attentes (ind.4), en qualifiant leur positionnement (ind.8), en variant et adaptant les modalités d’apprentissage (ind. 10), etc.
  • Vérifier par des évaluations l’atteinte des objectifs définis et donc l’acquisition des compétences promises et annoncées initialement (ind.11)
  • Et pour parvenir à tout cela, s’assurer des compétences de leurs intervenants (ind. 21, 22) et rester connectés à leur environnement (critère 6) car comment dispenser des formations de qualité sans être parfaitement informés des enjeux de ses clients et des évolutions constantes du l’univers de la formation ?

C’est à ce titre que Qualiopi demande aux prestataires de formation de réaliser une veille des sujets majeurs et d’en exploiter les enseignements, c’est-à-dire de démontrer le lien entre les informations collectées et les décisions prises par l’organisme.

 

Cela peut paraître extrêmement contraignant, voire intrusif, mais quand on y réfléchit, n’est-ce pas la seule manière pour « l’entreprise formation » de connaître son marché, d’initier ses transformations et de faire évoluer sa stratégie et ses usages ?

Que trouverez-vous en répondant à votre « obligation de veille » Qualiopi ?

> Indicateur 23 : Au-delà de s’assurer de la conformité administrative essentielle à la prise en charge des dossiers de formation, connaître l’environnement légal et règlementaire de la formation permet de comprendre les enjeux économiques et sociétaux que l’Etat et ses partenaires choisissent de prioriser et les réformes qu’ils souhaitent porter.

> Indicateur 24 : S’informer sur l’évolution des métiers, compétences et emplois de ses secteurs d’intervention, c’est avant tout s’informer sur ce qui fait le présent et l’avenir de ses clients et ainsi répondre avec pertinence à leurs besoins, rester compétitif et pertinent.

> Indicateur 25 : Même si l’innovation pédagogique et technologique n’est pas l’alpha et l’oméga d’une formation de qualité, comment ne pas s’enrichir des nouvelles expériences d’apprentissage ou profiter des avancées numériques pour réinterroger et améliorer ses process ?

> Indicateur 26 : Quant à la veille sur le handicap, elle nous concerne tous tant le champ du handicap est large et varié : troubles dys, maladie invalidante, handicaps visibles ou invisibles, l’accueil d’une personne en situation de handicap ne se limite pas à proposer une salle de formation accessible aux personnes à mobilité réduite. Connaître les partenaires et les dispositifs dédiés au handicap est extrêmement important.

 

La vocation de cette veille s’étend donc bien au-delà de l’exigence règlementaire Qualiopi et s’adresse à tous ceux qui ont compris que la veille est un formidable outil de performance.

Vous l’avez compris, cette veille n’a d’intérêt que si elle vous permet de prendre des décisions concrètes, de vous inspirer, d’anticiper les tendances de votre marché pour rester agile.

Si vous ne travaillez pas seul, cette veille sera également un excellent moyen d’entretenir les compétences de vos équipes et de vos sous-traitants, tout simplement en la partageant.

 

Plusieurs questions peuvent légitimement vous venir à l’esprit avant de vous lancer dans la réalisation de cette veille :

  • Ai-je le temps ou les ressources à consacrer à la réalisation de cette veille,
  • Comment glaner des contenus de qualité, multi-sources, multi-sujets et multi-supports,
  • Comment agréger et conserver tous mes contenus de veille en un même espace pour m’y retrouver
  • Et enfin comment en faciliter l’utilisation stratégique et la diffusion ?

Avant de répondre à ces questions et de vous décourager, demandez-vous : Quelles seraient pour ma structure les conséquences d’une veille partielle ou absente ?

Une non-conformité lors de mon prochain audit Qualiopi – certes.

Mais surtout le risque de passer à côté de ce qui permettra à mon organisme de perdurer, de performer et de se distinguer.

Pour les plus cartésiens, nous pouvons également mesurer le ROI (retour sur investissement) de cette veille stratégique.

Celui-ci ne devrait pas être dur à évaluer :

  • D’un côté les investissements:
    • Outils utilisés pour compiler, exploiter et diffuser cette veille,
    • Nombre d’heures consacrées par les équipes à cette veille
  • De l’autre les bénéfices directs ou indirects:
    • Conformité légale et règlementaire
    • Connaissance de mon marché
    • Création de nouveaux programmes
    • Obtention de nouveaux marchés
    • Satisfaction client
    • Optimisation de mes process avec gain de temps associé
    • Compétitivité et attractivité de mon organisme

Alors convaincus ?

 

 

VEILLE FORMATION est une solution de veille entièrement pensée et construite pour être dédiée aux acteurs de la formation.

Notre solution leur permet de réaliser leur veille en un minimum de temps avec un maximum d’efficacité.

La sélection de contenus disponible sur la plateforme est réalisée par des experts de la formation professionnelle et non par des algorithmes, sur plus de 300 sources, et elle inclut des media et formats variés (articles, podcasts, vidéos, webinaires, tutos, etc).

L’utilisateur peut également venir enrichir sa veille et ajouter à son espace du contenu externe* (url, pdf, word, vidéo) issu par exemple de ses sources sectorielles ou professionnelles et ainsi grouper toutes ses ressources utiles au sein de son espace personnel de veille. Il n’y a plus de perte de temps ou d’infos.

La solution intègre également une fonction newsletter* qui permet à l’organisme de partager sa veille avec ses intervenants pour faire croître leurs connaissances et compétences.

Elle propose enfin un outil PADEX (plan d’Action et d’Exploitation) qui permet à l’organisme de faire le lien, très facilement, entre les informations collectées et les actions qu’il mène jusqu’à leur déploiement.

La solution est bien évidemment 100% Qualiopi compatible.

 

* A partir de l’abonnement Expert

 

Alexa Rousseau

Accompagnatrice et auditrice Qualiopi, je suis également formatrice – AR CONSEIL.
Après un parcours de 18 ans en direction d’entreprise, notamment au sein d’un Centre de Formation, j’ai choisi d’accompagner mes clients dans leurs questionnements et leurs problématiques, dans leur désir de croissance et leur quête d’amélioration.